Portrait / Giovanni Bruno, Senzanome à Bruxelles : «On était des enfants…»
11 juillet 2024
Enfant de Sicile, il se voyait géomètre et se rêvait designer. Habité par l’Italie et tous les codes qui nous font aimer sa terre natale. Balade avec Giovanni Bruno sur le chemin de vie de ce passeur de belles histoires. Primi piatti avant le secundo et notre rencontre qui sera publiée demain. Emozione.
Caltanissetta
« Je suis né à Caltanissetta, en Sicile, en mars 1955. Toute mon enfance, c’est là-bas… J’ai vécu en Italie jusqu’à l’âge de seize ans. Et puis, mes parents ont décidé de quitter la Sicile pour venir s’installer en Belgique. Ça a été un traumatisme pour moi. Tu vois… Tout quitter et arriver en Belgique, à l’époque, pour un gamin comme moi, ça a été un vrai traumatisme, une déchirure. J’avais seize ans… J’avais mes amis, j’avais mon école, j’ai dû abandonner mon monde, mon univers. Du jour au lendemain. Mon père travaillait dans les mines de soufre en Sicile, il était directeur. Ma mère était femme au foyer, nous étions cinq enfants ; elle avait du boulot… Tu imagines. Notre histoire ici, à Bruxelles, a commencé quand ma mère est venue en Belgique rendre visite à une tante, du côté de ma grand-mère. Et elle a aimé Bruxelles, elle trouvait la ville jolie. Mes parents ont commencé à réfléchir, à penser à déménager et venir habiter ici. Ma mère et mon père ont beaucoup hésité, beaucoup discuté. Lui avait envie de bouger et faire autre chose.. mais ce n’était pas simple, il avait 45 ans, il avait un beau beau cv, et retrouver du travail, tu vois… Aussi, il voulait passer plus de temps avec nous, et moins s’investir dans son travail ; nous étions une grande famille, il voulait être plus proche de nous.
On était des enfants…
La Belgique a été un choix… « Le » choix. Et ouvrir un restaurant aussi. Mais tu sais, comment dire ?… Aujourd’hui, que tu sois médecin, que tu sois professeur, que tu sois ingénieur ou banquier, peu importe… si tu dis : « J’arrête tout ! Je veux devenir cuisinier ! »… Tout le monde se lève et applaudit ! Mais à l’époque, ce n’était pas du tout, mais pas du tout pareil ! On te regardait de haut en bas et on te disait que tu tombais bas, très bas.
On est arrivés ici en 1970. On était des enfants, tu vois… Le changement de pays, une langue qu’on ne connaissait pas, seul mon père parlait français, ça a été très difficile. On est allés à l’école… mais on nous a rétrogradés de trois classes ! De trois années !… Pour qu’on puisse apprendre le français. Mon frère, mon cousin et moi, on était trois gamins à fréquenter cette école. On était en sixième année et on s’est retrouvés en troisième, trois ans plus bas… Et c’est la seule école qui nous avait acceptés. Ça n’a pas été facile, on s’est adaptés. Plus tard, je voulais faire des études pour être géomètre. Mais mon rêve absolu, c’était de devenir designer. Mais, à l’époque, c’était trop compliqué. Et puis, il y avait toujours le problème de la langue…
« Ces produits nous faisaient grandir… »
Ça commence toujours comme ça
Mes parents ont ouvert leur premier restaurant, « Il Caretto », à Uccle. On a commencé à les aider, on était jeunes, on devait gagner notre argent de poche (rires). Après avoir travaillé quelques années avec eux, j’ai repris le restaurant. Et je suis marié. Avec Jacqueline, une londonienne. Mes parents étaient retournés en Italie. Je les ai rejoints quelques années plus tard pour les aider en cuisine : « Pourquoi tu ne viens pas travailler avec nous ? » Ça commence toujours comme ça… (rires). J’ai travaillé quelques temps avec eux et je suis revenu en Belgique, on a ouvert le « Pirandello », avenue Louis Bertrand à Schaerbeek, mes parents avaient acheté l’immeuble, le restaurant était au rez-de-chaussée. Mes parents ont ensuite cédé l’immeuble et ils sont repartis en Italie, j’ai suivi… Ça ne se passait pas bien avec le partenaire du restaurant.
Après cette mésaventure, j’ai pris un peu de recul. Je suis revenu et j’ai ensuite ouvert le « Fellini », place du Châtelain à Ixelles. Là, je faisais un mix entre la cuisine italienne et la cuisine française, ça fonctionnait très bien. J’ai quitté cet endroit, contre mon gré… Et j’ai refait une pause… Psychologiquement, j’étais atteint, j’étais marqué par ce revers. Je me voyais à nouveau contraint d’arrêter en cause d’une mauvaise association. Et ensuite, j’ai rejoint mes parents rue Royale Sainte-Marie à Schaerbeek, pour les aider en cuisine. Je me suis retrouvé très vite seul aux fourneaux. Ils avaient créé le Senzanome en 1991. Ma soeur Nadia était là dès le début avec mes parents, elle a ouvert avec eux.
Et l’histoire a commencé
Au début au Senzanome, c’était une cuisine italienne, disons… « adaptée ». Il fallait faire plaisir à la clientèle, tu vois. Mes parents travaillaient avec le cœur sur la main, ils voulaient toujours satisfaire le client. Et puis, ils m’ont demandé de rester. Je t’avoue que j’ai beaucoup réfléchi, beaucoup… Et finalement, j’ai accepté. Ma condition a été que je puisse changer la carte. Parce que ce qu’ils faisaient, tout le monde le faisait ! Parce ce qu’ils faisaient, le voisin le faisait, un autre restaurant à trois cent mètres le faisait, autour de nous à vingt kilomètres, tout le monde le faisait !… Dès lors, pourquoi venir manger au Senzanome ?… Et ils m’ont donné carte blanche. Mais toujours avec une certaine retenue. Tu vois, ils avaient leur clientèle d’habitués, ils ne voulaient pas les déstabiliser.
Et puis, on a repris le restaurant, Nadia et moi… Et l’histoire a commencé. En 2001, on a reçu un Bib Gourmand Michelin… sans même le savoir ! (rires) A l’époque, on ne se souciait pas trop de ça, c’est un client qui nous l’a appris ! (rires)… Et en 2004, on a reçu un fax (rires)… On a reçu un fax qui nous annonçait qu’on avait une étoile Michelin ! C’était comme ça à l’époque. Aujourd’hui, ça fait vingt ans que le Senzanome a son étoile, vingt ans Laurent ! … C’est pas rien quand même !… Ces reconnaissances n’ont fait qu’une chose : nous conforter dans ce qu’on faisait ! Et nous motiver, nous motiver encore plus ! Et on a affiné la lame, et on a continué à affirmer le « Made in Italy », ce qui était simple et compliqué à la fois. Tu vois, les produits que mes parents n’avaient pas quand ils ont commencé, moi je les avais. On avait une incroyable palette de produits et de vins. Et ces produits, en fait, ces produits nous faisaient grandir. C’est comme ça que je comprenais ce que je recevais d’Italie. Je me souviens des mozzarella que j’avais choisi, et c’était déjà comme ça au Fellini, elles venaient d’Italie par avion tous les jeudis. Mon fournisseur allait les chercher à l’aéroport et il faisait sa tournée. Et ça coûtait très cher.
Avec Nadia, on a grandi, et on a travaillé. On a vraiment bien travaillé à Schaerbeek, c’était magnifique. On avait une très belle clientèle, très fidèle. Mais à un moment donné, on a eu envie d’être plus à l’aise. On avait un problème d’espace, de place, de parking… Voilà. Et tu vas me dire que parfois les endroits isolés, presque secrets, un peu cachés sont ceux qui marchent le mieux… Peut être. Chez nous, il fallait sonner pour entrer… Tu sais, tu nous as bien connus là-bas.
Un jour, on a eu l’opportunité de venir au Sablon. Un projet magnifique qui a pris une dimension peut-être un peu trop grande, notre budget de départ a été multiplié par trois. Beaucoup de problèmes, beaucoup d’obstacles mais on a tout surmonté. Et nos clients nous attendaient… ou plutôt nous ont attendus , ils ne venaient presque plus de l’autre côté.
On a ouvert le Senzanome au Sablon le 9 juillet 2015, il y a neuf ans… presque jour pour jour. Et après, notre nouveau chemin a continué… Depuis le tout premier jour, notre volonté à Nadia et moi, a toujours été de travailler pour satisfaire le client. On sait ce qu’on donne au client, on sait pourquoi on fait les choses. Et tout ce que l’on a reçu comme reconnaissances, au niveau national et international, je me dis que peut-être qu’il y a une raison… (rires). »
À suivre…
Par Laurent Delmarcelle
Demain sur Eating.be : Notre rencontre avec Giovanni Bruno – « Une plage… »
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