Les toqués du saké

25 août 2024

« Influente cuisine japonaise » (4/6).
S’il est délaissé en son royaume, le vin de riz pourrait bien devoir sa survie à sa métamorphose ainsi qu’à l’export. Sans parler des brasseries.

Dans l’étroit bar à saké Tachinomi Kuri, à Tokyo, des cadres font patiemment la queue. Après la journée de travail, il n’est pas rare de voir les cols blancs lever le coude et boire un petit verre sur le chemin du domicile. L’alcool de riz titre rarement plus de 16° et, ici, on le boit debout, rapidement, pour 500 yens (3 euros environ) l’unité. La valse des clients et l’éventail impressionnant d’alcools exposés dans de minitonneaux aux étiquettes colorées (samouraïs, paysages, personnages de manga) donnent le sentiment que le saké est resté le roi des comptoirs japonais.

Il n’en est rien. Selon l’agence nationale des impôts du pays, la consommation annuelle d’alcool par adulte dans l’Archipel est passée de 100 litres en 1995 à 75 litres en 2020. Le vin de riz a été détrôné par des boissons plus à la mode : bière et…
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« Influente cuisine japonaise » est une série du quotidien Le Monde. À suivre.

Source : lemonde.fr.